Saint-Laurent-du-Maroni, deuxième plus grande ville de Guyane (20 000 habitants), est située à environ 260 km de Cayenne, au bout de la route de l’Ouest ou du littoral. Elle est surtout connue pour son passé pénitentiaire.
L’installation du bagne, naissance d’une commune.
Le pénitencier de Saint-Laurent est fondé en 1857. Dès 1852, M. Mélinon, l’un des premiers commandants de l’établissement, rêve de faire de cette région une grande exploitation agricole et forestière. La localité, appelée Pointe-Bonaparte, où s’élèvera Saint-Laurent, abrite alors quelques indigènes. En 1852, aidé d’une quarantaine d’anciens esclaves de la région de Mana, Mélinon commence à défricher la forêt. Il obtient par la suite que quelques dizaines de transportés viennent grossir les rangs de ses ouvriers. Venu en tournée d’inspection, le gouverneur de la Guyane de l’époque, l’amiral Laurent Boudin, décide que la future ville prendra le nim de son patron, Saint-Laurent, ainsi que celui du fleuve auprès duquel elle était construite, Maroni. L’inauguration du centre pénitentiaire, en activité depuis un an déjà, a lieu quelques années plus tard, le 21 février 1858. La même année sont installés tous les services de l’administration pénitentiaire, les bureaux, les hôtels pour le personnel supérieur, les maisons des employés subalternes et des gardiens, ainsi qu’un hôpital de douze bâtiments.Le 16 mars 1880, un décret fait de Saint-Laurent une commune autonome. Par ce décret, le président de la République, Jules Grévy, décide de l’organisation de la commune pénitentiaire de Saint-Laurent-du-Maroni. L’arrêt est promulgué à Cayenne le 7 mai 1880 par le gouverneur Marie-Alfred-Armand Huart, et un directeur de l’administration pénitentiaire est chargé de son exécution. Le territoire pénitentiaire du Maroni prend le nom de « commune pénitentiaire du Maroni ». Sa circonscription a les limites établis pour les besoins de la transportation par le décret du 30 mai 1860. La commune est personne civile et exerce tous les droits des autres communes. Elle est administrée par une commission municipale composée du commandant supérieur du Maroni, qui en est le président, de l’officier d’administration, du juge de paix et de quatre membres nommés par arrêté du gouverneur et choisis parmi les officiers et fonctionnaires des différents corps détachés à l’établissement du Maroni. Deux adjoints sont nommés par le gouverneur parmi les membres de cette commission, et le président prend le titre de maire.
Petit tour dans la gastronomie amérindienne chez Agami.L’installation du bagne, naissance d’une commune.
Le pénitencier de Saint-Laurent est fondé en 1857. Dès 1852, M. Mélinon, l’un des premiers commandants de l’établissement, rêve de faire de cette région une grande exploitation agricole et forestière. La localité, appelée Pointe-Bonaparte, où s’élèvera Saint-Laurent, abrite alors quelques indigènes. En 1852, aidé d’une quarantaine d’anciens esclaves de la région de Mana, Mélinon commence à défricher la forêt. Il obtient par la suite que quelques dizaines de transportés viennent grossir les rangs de ses ouvriers. Venu en tournée d’inspection, le gouverneur de la Guyane de l’époque, l’amiral Laurent Boudin, décide que la future ville prendra le nim de son patron, Saint-Laurent, ainsi que celui du fleuve auprès duquel elle était construite, Maroni. L’inauguration du centre pénitentiaire, en activité depuis un an déjà, a lieu quelques années plus tard, le 21 février 1858. La même année sont installés tous les services de l’administration pénitentiaire, les bureaux, les hôtels pour le personnel supérieur, les maisons des employés subalternes et des gardiens, ainsi qu’un hôpital de douze bâtiments.Le 16 mars 1880, un décret fait de Saint-Laurent une commune autonome. Par ce décret, le président de la République, Jules Grévy, décide de l’organisation de la commune pénitentiaire de Saint-Laurent-du-Maroni. L’arrêt est promulgué à Cayenne le 7 mai 1880 par le gouverneur Marie-Alfred-Armand Huart, et un directeur de l’administration pénitentiaire est chargé de son exécution. Le territoire pénitentiaire du Maroni prend le nom de « commune pénitentiaire du Maroni ». Sa circonscription a les limites établis pour les besoins de la transportation par le décret du 30 mai 1860. La commune est personne civile et exerce tous les droits des autres communes. Elle est administrée par une commission municipale composée du commandant supérieur du Maroni, qui en est le président, de l’officier d’administration, du juge de paix et de quatre membres nommés par arrêté du gouverneur et choisis parmi les officiers et fonctionnaires des différents corps détachés à l’établissement du Maroni. Deux adjoints sont nommés par le gouverneur parmi les membres de cette commission, et le président prend le titre de maire.
Au menu, galette de manioc et poulet. Le poisson "jamais gouté" cuit dans une feuille de banane et le couac, semoule de manioc.
1 commentaire:
ca donne faim tant truc la.....
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