Apatou s'étend du villgae Sparouine au village Providence, en territoire paramaca. C'est par un arrêté de novembre 1976 qu'a été créée la commune d'Apatou, sur un territoire détaché de celui de Grand-Santi-Papaïchton. Appelé à l'origine Moutende, le villgae, crée en 1882, porte à présent le nom de son fondateur, le capitaine Apatou, d'origine aluku. Ce dernier était considéré comme le médiateur entre les deux rives et reconnu comme tel par l'administration coloniale française et hollandaise. Il a servi d'accompagnateur à de nombreux explorateurs, grâce à ses connaissances des populations et en matière de guidage. Il a joué un rôle important dans le regroupement des différentes ethnies sur cette partie du fleuve. Aujourd'hui, on trouve à Apatou des Aluku, des Paramaca, des Djuka et des Saramaca. La population d'Apatou, estimée à 5 500 habitants répartis sur 250 000 hectares, occupe principalement trois agglomérations : Patience, Maïman et Apatou. Les voies de communication sont en majorité fluviales. C'est entre Apatou et Papaïchton que se trouvent les plus grands sauts du Maroni.
Capitaine Apatou
Il est né en 1833 sur le lawa à la rive gauche du fleuve Maroni.
Il était un membre influent du 10 dipelu (arbre généalogique des Bonis) installé depuis la fin du XVIIIe siècle aux lieux dits de Kormontibo et de l'enfant perdu. Engagé par le Docteur Jules Créveaux (explorateur) comme guide, il accompagnera ce dernier dans de nombreuses expéditions en forêt de 1877 à 1881 reconnaissant ainsi le partage des eaux versants de Tumuc-Humac encore méconnues.
Il recevra à Paris en remerciement de ses services la médaille d'or de la société de géographie.
Le gouvernement colonial lui accordera une concessin pour services rendus à la France au lit dit Mouténdé qui deviendra le village d'Apatou.
Il sera élevé au rang de premier capitaine des Bushinengués de Guyane reconnu par le gouvernement colonial.Le restaurant de Marinus, très bonne endroit, très chaleureux. Il faut abslument manger chez lui si vous passez par Apatou.
1 commentaire:
j'ai bien noté, mais quand irons-nous à Apatou ?
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