A leur arrivée sur l’île Saint Joseph, même les plus durs ont du vague à l’âme, conscients du traitement qui les attend. Un lourd silence pèse sur ces lieux où la vie se résume en deux mots : travail et incarcération. Pas moins de vingt articles régissent le fonctionnement de la réclusion : isolement, promenade minimale et obligation de silence sont quelques-uns des traitements que subissent les bagnards.
Sur l’île Saint-Joseph, des ouvertures munies de barreaux étaient pratiquées aux plafonds des cellules, permettant une surveillance continue et privant par la même les reclus d’un seul instant d’intimité. Suivant le cas, les prisonniers subissaient ce régime entre six mois et cinq ans.
La piscine des bagnards, le seul endroit ou il avait le droit de ce baigner, de laver leurs vêtements. Le cimetière, bien sur pour le personnel de l'île et non pour les bagnards. Malgré la mauvaise image de l'île, elle offre des paysages magnifiques.
1 commentaire:
c'était épouvantable.
Quel contraste avec la splendeur de la nature.
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