Cayenne

Selon la légende, le chef des indiens Galibi, le roi Cépérou, avait un fils prénommé Cayenne, qui éperdument épris d’une princesse nommée Belèm, eut recours aux services du sorcier Montabo dans l’espoir de charmer sa belle. Ainsi Cayenne, en selle sur un taureau, parvint à braver les eaux tumultueuses d’une rivière et put rejoindre Belèm pour l’épouser. Le roi Cépérou décida alors que le village au pied de la colline sur laquelle il vivait serait baptisé Cayenne en l’hommage de son fils. Aujourd’hui Cayenne offre le visage d’une grande ville. Elle reprend doucement ses couleurs d’antan et les cases aux couleurs chatoyantes repeuplent la ville. Préfecture de la Guyane de 23,6 km², elle compte 51 000 habitants, ce qui fait d’elle la ville la plus peuplées du pays. Une ville véritablement pluri-ethnique qui mêle à ses parfums exotiques des rythmes de compas, de zouk, de ragga et de merengue.
La place des palmistes
Cette place constitue le centre de la ville. Elle portait autrefois le nom de Savane, comme la place de Fort-de-France en Martinique, avant qu’elle ne soit aménagée. A cette époque, elle était couverte d’un superbe jardin anglais qui fut sacrifié pour pouvoir organiser la fête annuelle de la ville. En 1822, le gouverneur Laussat décida de son aménagement en ordonnant qu’on y plante des arbres. Aujourd’hui, elle est ornée de majestueux palmiers dont la plupart sont centenaires. La place des Palmistes reste un haut lieu de rassemblements populaires, très animé durant le carnaval. En son centre, depuis 1957, se dresse la statue de Félix Eboué, bienfaiteur de la Guyane et gouverneur de l’Afrique équatoriale française en 1940. Humaniste convaincu, respectueux de la différence des peuples qu’il administrait, il fut un artisan efficace de la décolonisation de l’Afrique.
Pointe Buzaret
La pointe reliait l’Amérique à l’Afrique avant la séparation des deux continents.Selon le guide, la pointe Buzaret offre un cadre relaxant aux amateurs de pique-nique sous les palmiers, face à l’océan. Nous on a jamais réussi à voir l’océan, malgré que l’on est bien cherché, mais on a bien vu les palmiers et les tables pour le pique nique.
Place Schoelcher
Inaugurée en 1897, la statue centrale représente Victor Schoelcher, grand abolitionniste et l’un des plus vaillants champions de la liberté dont s’honore la démocratie française, montrant la voie de la liberté à un esclave. Avec sa figure grave et sereine, ses traits à la fois sérieux et doux, il symbolise la France accomplissant simplement et noblement un grand acte de justice.
Marché aux fruits et légumes
Chaque mercredi, vendredi et samedi matin, tous les producteurs se donnent rendez-vous au marché de Cayenne, qui s’emplit de toutes les saveurs, senteurs et couleurs du pays. C’est l’occasion de découvrir la plupart des produits locaux : ignames, bananes, maracouja, chadeck et poulet boucané, boudin, jus de mangue ou de corossol et aussi la soupe chinoise aux crevettes ou au poulet. Un marché couvert et ouvert où il faut se rendre absolument.
Marché au poisson MIR. Tous les matins sauf le dimanche, ce marché aux poissons, situé dans le vieux port de Cayenne.
Fort Cépérou.
En 1643, le français Poncet de Brétigny achète aux indiens Galibi le rocher qui domine l’île de Cayenne et les terres qui l’entourent. Surplombant Cayenne, le fort a longtemps été l’unificateur de la vie des Cayennais du fait de sa sirène retentissante qui ponctuait les heures. En 1888, lors de l’incendie qui détruisit une grande partie de la ville, cette sirène hurla pendant dix jours sans discontinuer …

La rivière Cayenne.
Cathédrale Saint Sauveur.
La cathédrale est le cœur spirituel de la très catholique Cayenne. Sa jumelle, Saint-Jean-Baptiste-de-Grenelle, se trouve dans le XVe arrondissement de Paris.
Et voilà un nouveau lieu de restauration: la voiture cuisine.

Et l'orange pour les jus.