30 avril 2010

Rando Anse Couleuvre - Grand Rivière

Dimanche c'était rando, et cette fois-ci sous un grand soleil. C'est quand même plus agréable, mais heureusement qu'on était en forêt, parce que sinon c'est pas tenable avec la température.
La dernière fois, pour ceux qui sont attentif, c'était notre première rando sur l'île, on avait fait seulement la moitié, mais en temps et distance c'était pareil, car on avait du faire l'allée retour. C'est ici.

Voilà le parcours, comme la rando dure 6h, et oui y'a 14 km, mais nous ont est trop fort, on a mit 5h15 fallait ce lever tôt. 6h pour Virgie et moi et 5h voir même avant pour les autres, c'est ça de pas habiter dans la nord, pour une fois que ça nous avantage !!!
Il est 7h15, voilà c'est parti :
Anse à voile.
Anse la celle.
Petite photo de groupe au niveau du tunnel.
Petit zoom.
La végétation de la forêt, ça change de celle de chez nous.
La rivière Trois Bras, milieu de la rando. La dernière fois c'est la que nous avons fait demi tour, maintenant c'est inconnu pour nous, wouhou.
Alors on en profite pour faire une petite pause casse croûte, ça fait du bien de manger un peu.
La Dominique.
Vous apercevez le village de Grand Rivière, plus qu'une heure et demi et on y ait. La fin est proche :-)
Il est midi, petite sieste avant le repas ?? La plage de grand rivière, on y est presque, c'est au bout de la route.
Au bout de 5h15 nous voilà arrivés à Grand Rivière (pour ceux qui veulent voir des photos de la ville, ici), il était tant. Après une bonne douche, et oui y'a même des douches publics au fin fond de la martinique, nous voilà tous au resto pour manger, en plus il fait faim. Gourmande comme elle est Virgie à pris comme dessert une bonne enfin 2 grosses bananes flambées. Miam Miam.

Maintenant c'est retour en voiture au Carbet. Voilà une journée bien remplie. Demain ça va être dur d'être en forme. Et c'est peu de le dire, car lundi matin, une fois que Virgie arrive elle se rend compte qu'elle a oublié son ordi à la maison, retour à la case "maison". Quand on a pas de tête, on a des jambes ou de l'essence (c'est au choix :-) ).

29 avril 2010

Fort de France [3]

Le Fort Saint-Louis

Un peu d’histoire :

Au XVIIè siècle, Jacques du Parquet fait bâtir sur un îlot un fortin qui est dénommé « Fort Royal ». Le fort est vite démantelé. Son édification est reprise en 1669 par le marquis de Baas, suivi dans cette action par Blénac. Dès 1672 Louis XIV envoie à la Martinique un ingénieur pour superviser les travaux. Le chantier est financé par un impôt spécial institué dans la colonie pour acheter et subvenir aux besoins de la main d’œuvre esclave chargée de la réalisation qui s’achève en 1703.

Position militaire stratégique très convoitée par les ennemis de la France, fort Royal encore inachevé doit rapidement être opérationnel.

En 1674, il se défend d’une attaque des Hollandais. Lors de la Guerre d’Indépendance d’Amérique, le fort sert de bases aux forces navales françaises. A la Guerre de Sept ans, il est baptisé Fort Edward par les Anglais. Il deviendra ensuite Fort Royal, jusqu’à ce que la période révolutionnaire le nomme Fort-République. En 1802. Après l’occupation anglaise, il devient le Fort Saint-Louis. Les Anglais reprennent le fort en 1809 et l’évacuent en 1814. Entre temps, Bonaparte baptise la ville adossée au Fort, Fort-de-France, nom qui sera définitivement admis qu’après 1848. Impressionnante construction du XVIIème siècle, située à l’Est de la Baie des Flamands, jadis Bais du Cul-de-Sac, le Fort Saint-Louis est un témoin de la naissance de Fort-de-France.

Classé monument historique en 1973, il abrite le commandement de la marine des Antilles-Guyane. Le Fort Saint-Louis a été l’un des premiers éléments du système défensif de la Baie des Flamands complété par ensuite par le Fort Desaix et le Fort Tartenson, les Batteries de la Pointe des Nègres, de la Pointe des Sables, de la Pointe du Bout et de l’Ilet Ramiers.

Pour finir cette première visite de Fort-de-France, et oui il reste encore des choses à découvrir, mais une prochaine fois, voici les pieds de Virgie :-)

28 avril 2010

ReporTour du monde en 80 jours

Bonjour tout le monde,

Sur ce poste je ne vais pas vous raconter mes aventures en Martinique, là je vous demande de l'aide, j'ai besoin vous.

Voilà je me suis inscrit au concours de France Soir, pour faire un tour du monde en 80 jours. Pour avoir une chance de participer il faut que je sois parmi les 50 personnes qui ont eu le plus de vote au 20 mai.

Pour cela, il faut que vous alliez TOUS les jours VOTER pour moi. N'oubliez pas, je compte sur vous. Voilà le lien.


Si je gagne, au lieu de toujours vous parler de la Martinique, je pourrais vous parler de pleins d'autre pays. Au programme, il propose, tour en hélicoptère, dormir dans des hôtels de luxe, faire un tour de formule 1, jouer à vegas, voir les chutes d'Iguasu ... et j'en passe.

Objectif : atteindre les 100 votes, ensuite on dira les 500 et après ben on verra. Pour le moment le premier est à presque 11 000 votes, avec mes 28 votes j'en suis loin, mais on y croit :-)

Merci de votre soutient, et oubliez pas, VOTER TOUS LES JOURS

Fort de France [2]

Le parc de la savane
Voilà ce que dit le guide la dessus : Ce vaste parc en centre-ville, orné de pelouses, de grands arbres et de bosquets de bambous, offre ses bancs aux visiteurs. Dans la partie du parc donnant sur le port, on peut acheter des souvenirs, des tableaux naïfs (??) et des journaux. Au détour d'une allée, on peut s'offrir une bière fraîche sortie d'une glacière de camping.

Ce qu'il a oublié de préciser, c'est que le parc est fermé au public en ce moment pour cause de ré aménagement, et qu'il fait pas bon de s'y promener toute seule, même à côté, en même temps on est à Fort-de-France.. Donc je ne peux pas vous dire comment sont les allées, et surtout qu'est ce qu'un tableau naïf, par contre je peux vous dire que ce n'est pas seulement à la savane que les martiniquais vendent des bières aux autres avec leur glacière, on en trouve partout sur l'île, aux croisement, à la plage, à la sortie des supermarchés ...
Près de 32 000 Antillais, périrent au cours de la guerre de 14-18. Voilà le monument au Morts, élevé au lendemain du conflit, leur rend hommage du côté du Fort Saint-Louis.

Le Fort c'est pour demain.

27 avril 2010

Fort de France [1]

Nous revoilà de nouveau à Fort de France pour visiter cette fois-ci. La dernière fois c'était un tour dans le marché et repas créole (ici). Aujourd'hui c'est visite un peu plus approfondie des lieux de la ville.

Comme vous le savez c'est la "capitale" de l'île. C'est ici, avec son agglomération que la moitié de la population martiniquaise habite. Je me demande s'il est utile de vous montrez sa situation sur une carte, mais on ne sais jamais, pour les mauvais élèves.
La ville en elle-même n'est pas très jolie, certains quartiers me font penser aux favelas !!!Petit tour des lieux attractifs de la ville:

La bibliothèque Schoelcher

La bibliothèque est un édifice, haut en couleur, surmonté d'une coupole byzantine. Oeuvre de l'architecte Henri Pick, contemporain de Gustave Eiffel, la bibliothèque fut construite à Paris pour être présentée à l'exposition universelle de 1889, puis démontée et transportée par bateau jusqu'à Fort-de-France avant d'être remontée sur son lieu actuel.
L'intérieur est également fort intéressant. Si si c'est ce qu'ils disent dans le guide, mais ils oublient de dire qu'on ne peux pas prendre de photos, donc si vous voulez voir, vous n'avez qu'à venir, mais ils ont raison c'est très joli dedans, rempli d'anciens livres. Je laisse la place à la suite des explications :-)

Victor Schoelcher, pensait que l'abolition de l'esclavage devait s'accompagner d'un accès à la culture pour chacun. En 1883, il fît don à la Martinique de 10 000 volumes qui formèrent le fond initial de la bibliothèque avant de disparaître, pour la plupart, dans le grand incendie de 1890.

La suite demain, faut pas trop en demander quand même !!!

26 avril 2010

Diam's

Voilà ce que Virgie est allé voir vendredi soir :Vui vui, elle est bien allé au concert de Diam's, en même temps y'a pas grand chose à voir sur cette île, mais le pire, c'est qu'elle a bien aimé. Passé une très bonne soirée avec une bonne ambiance. Tout d'abord la première partie : Stevy Mahy, une guadeloupéenne qui a pour le moment qu'une chanson sortie récemment : Beautiful, à écouter absolument, super belle chanson, belle mélodie. Vous me direz ce que vous en pensez. On va aller écouter les autres, en espérant qu'elles soient aussi bien. Avec une chanson ça fait une première partie assez courte, mais après il y a eu un autre groupe martiniquais qui a fait 2 chansons. On c'est demandé, si on allait avoir un 3ème groupe qui allait faire 3 chansons, mais non. Voilà Diam's arrive. Les enfants du désert, le premier titre de son dernier album. La vidéo est trop lourde, donc ... on passe à la suivant qui est une spéciale dédicace au cousin de Virgie. Rap écoute surtout la fin de la chanson :-)

22 avril 2010

Circuit Sainte Cécile

Oulala, ça fait un moment que j'ai pas donné de nouvelles, pour cause, ces 2 derniers week end nous n'avons pas fait grand chose, shopping, déco (va falloir que je vous montre les dernières folies de Virgie), repas entre amis et jeux de société, pas vraiment de découverte de la Martinique.

On revient donc en arrière, dimanche 11 avril nous voilà parties pour faire le circuit de Sainte Cécile, le parcours bleu sur la carte. Il se trouve à Morne vert, un peu au dessus de chez nous.

Au programme traversé de champs de banane, de rivière et chemin sur le haut des crêtes. Ca semble vraiment bien comme rando, mais problème, la pluie ... et oui nous sommes parties sous la pluie.

Sur le parcours, voilà ce qu'on trouve, à quoi cela peux bien servir ??C'est pas grave on ce dit que ça va se calmer, c'est pas des petites gouttes qui vont nous arrêter. Le seul problème c'est qu'en fin de compte ce sont pas des petites mais des grosses goûtes, et la première rivière est impossible à traverser.Pourtant elle était jolie.

C'est pas grave, on fait demi tour. Un groupe, rencontré à la rivière, nous dit de prendre le chemin par l'autre côté pour au moins faire les crêtes.

Retour au croisement, si vous regardé bien la carte, vous pouvez voir qu'on a pas beaucoup avancé. A cette endroit, on fait un arrêt sous la terrasse d'une maison (merci encore à la dame, qui nous a permit de l'utiliser.

La pluie se calme, on décide de continuer. En chemin on croise un bel aqueduc.

Comme vous pouvez voir, avec la pluie, il fonctionne bien, malgré les petites fuites d'eau :-)Et on comprend notre petit chemin d'eau de tout à l'heure.

Une fois passé, on commence l'ascension des crêtes, mais la pluie ne s'est toujours pas calmée, nous sommes trempées, nous décidons donc de faire demi tour et de rentrer à la maison. Je ne pensais pas qu'on pouvais avoir froid en martinique et avoir la possibilité de choper la crève. La preuve de mon erreur.

On la retentera une prochaine fois, mais avec du beau temps cette fois-ci.

9 avril 2010

Le canal Beauregard

Pour le lundi de Pâques, nous voilà de nouveau au canal des esclaves. Cette fois-ci on ira jusqu'au bout :-) et d'ailleurs on y découvre un panneau explicatif, comme ça maintenant vous et moi allons connaître l'histoire de la construction de ce canal.
Le canal est situé dans la région Nord-Ouest de la Martinique, sur le territoire des communes de Fond-Saint-Denis et du Carbet. Il est orienté selon un axe Nord-Est - Sud-Ouest. Mais ça vous le saviez déjà, cette chose je vous l'ai dit la dernière fois.
On ne peut avancer avec certitude, ni la date, ni la durée de construction. Cette période se situerait aux environs de 1777, date gravée dans une pierre d'angle de la Maison Rousse.
La prise d'eau principale se situe au lieu-dit Grosse-Roche, commune de Fonds Saint-Denis, dans la rivière du Carbet. Elle est complétée, en aval par une prise d'eau secondaire, à Fond Mascret, sur la ravine Dorzon. Le canal s'achève actuellement au lieu-dit 'Bout du Canal", commune du Carbet. Il commence à une altitude de 187 m et termine sa course à la cote d'altitude de 172 soit 15 m de dénivellation pour une longueur de 7 km. Sa pente, comme on peut le remarquer est extrêment faible, à peine un peu plus de 2 %. Le débit est de l'ordre de 180 litres/seconde.
Le Canal, presque parallèle au lit de la Rivière du Carbet, la surplombe, tout du moins vers le bout du canal, d'à-pics atteignant 130 m.
Tout au long de son parcours, sa profondeur est en moyenne de 110 cm et sa largeur de 80 cm. Le muret de retenu des eaux à une largeur de 40 cm. Il est fait de pierre et tout laisse à supposer que c'est de la chaux qui fut utilisée pour assembler des moellons.
Dans les endroits particulièrement exposés aux éboulements, on remarque, recouvrant le canal, une protection faite de dalles ou de pierres.
Au lieu dit la Maison Rousse, l'eau court dans un tunnel d'une vingtaine de mètre de longueur qui permettait d'accéder à l'habitation située sur la rive gauche, le chemin de Fond-Saint-Denis se situant sur l'autre rive.
Sur le parcours, 13 vannes sont réparties de façon irrégulière. A l'origine en bois, elles sont aujourd'hui en métal, mues par un système à crémaillère. Elles servent à interrompre l'écoulement de l'eau dans le canal pour faciliter le curage et les réparations.
Les difficultés de la construction dues à la configuration topographique font penser que l'ingénieur était un spécialiste, que le coût de la réalisation n'a pu être supporté que par une puissante compagnie ou par une association de riches habitants et qu'une main d'oeuvre nombreuse fut nécessaire. Malgré le fait que la construction se fit en période esclavagiste.
L'eau du canal faisait tourner les roues de cinq sucreries : Beauregard, Anse Latouche, Desfontaines, Morne des Cadets et Dariste.
Voilà c'est la fin de la rando.
Comme il nous arrive toujours quelque chose, aujourd'hui c'était au moment du repas. Nous étions au bord de l'eau entrain de faire nos sandwichs, quand une pomme c'est fait la male. Je pense qu'elle voulait découvrir d'autre lieu, d'autre horizon. Résultat pas de dessert et une pomme qui voyage.