Un magnifique parcours circulaire longe la crête du plateau du Rorota et surplombe la côte en offrant quelques splendides points de vue. Pour peu que l’on soit silencieux et attentif aux bruits, il n’est pas rare de rencontrer quelques singes tamarins qui sautent par-dessus le sentier. Au sommet, on atteint le lac du Rorota qui sert de réserve d’eau douce à la ville de Cayenne. Par malheur pour notre dernier jour en Guyane, il avait bien plus la veille, et le sentier était plein de boue.Mais ça nous a pas empecher de le faire. On est des winners :-) Le lac de Rorota, Virgie encore une fois n'a pas été très gentille avec moi, elle m'a accroché au grillage du lac, soit disant pour que je vois mieux.
17 août 2010
16 août 2010
Les Caïmans
15 août 2010
Le marais de Kaw
Au bout de la route - c'est-à-dire au bout du monde-, un "débarcadère" invite à s'embarquer pour découvrir un univers où la nature réserve mystères et surprises. Kaw est une commune entièrement entourée d'un marais, appelé ici "pripri", et d'une savane flottante. C'est le royaume de la faune batracienne et ornithologique. Ici, hérons, aigrettes et grands échassiers côtoient les caïmans noirs et les babounes. Ce site grandiose est aujourd'hui une réserve naturelle protégée, surnommé parfais "les Everglades de Guyane". La route pour y accéder, quasi une piste, qui ne mène qu'au marais.
Vue sur la forêt amazonienne. Petit tour en pirogue pour atteindre notre carbet flottant pour la nuit.Notre Carbet flottant. Une bonne nuit dans un hamac, enfin c'était une expérience, on le fera pas tout les jours. Reveille au petit matin par les singes hurlants.
Vue sur la forêt amazonienne. Petit tour en pirogue pour atteindre notre carbet flottant pour la nuit.Notre Carbet flottant. Une bonne nuit dans un hamac, enfin c'était une expérience, on le fera pas tout les jours. Reveille au petit matin par les singes hurlants.
14 août 2010
Apatou
Apatou s'étend du villgae Sparouine au village Providence, en territoire paramaca. C'est par un arrêté de novembre 1976 qu'a été créée la commune d'Apatou, sur un territoire détaché de celui de Grand-Santi-Papaïchton. Appelé à l'origine Moutende, le villgae, crée en 1882, porte à présent le nom de son fondateur, le capitaine Apatou, d'origine aluku. Ce dernier était considéré comme le médiateur entre les deux rives et reconnu comme tel par l'administration coloniale française et hollandaise. Il a servi d'accompagnateur à de nombreux explorateurs, grâce à ses connaissances des populations et en matière de guidage. Il a joué un rôle important dans le regroupement des différentes ethnies sur cette partie du fleuve. Aujourd'hui, on trouve à Apatou des Aluku, des Paramaca, des Djuka et des Saramaca. La population d'Apatou, estimée à 5 500 habitants répartis sur 250 000 hectares, occupe principalement trois agglomérations : Patience, Maïman et Apatou. Les voies de communication sont en majorité fluviales. C'est entre Apatou et Papaïchton que se trouvent les plus grands sauts du Maroni.
Capitaine Apatou
Il est né en 1833 sur le lawa à la rive gauche du fleuve Maroni.
Il était un membre influent du 10 dipelu (arbre généalogique des Bonis) installé depuis la fin du XVIIIe siècle aux lieux dits de Kormontibo et de l'enfant perdu. Engagé par le Docteur Jules Créveaux (explorateur) comme guide, il accompagnera ce dernier dans de nombreuses expéditions en forêt de 1877 à 1881 reconnaissant ainsi le partage des eaux versants de Tumuc-Humac encore méconnues.
Il recevra à Paris en remerciement de ses services la médaille d'or de la société de géographie.
Le gouvernement colonial lui accordera une concessin pour services rendus à la France au lit dit Mouténdé qui deviendra le village d'Apatou.
Il sera élevé au rang de premier capitaine des Bushinengués de Guyane reconnu par le gouvernement colonial.Le restaurant de Marinus, très bonne endroit, très chaleureux. Il faut abslument manger chez lui si vous passez par Apatou.
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