Un peu d’histoire :
Au XVIIè siècle, Jacques du Parquet fait bâtir sur un îlot un fortin qui est dénommé « Fort Royal ». Le fort est vite démantelé. Son édification est reprise en 1669 par le marquis de Baas, suivi dans cette action par Blénac. Dès 1672 Louis XIV envoie à la Martinique un ingénieur pour superviser les travaux. Le chantier est financé par un impôt spécial institué dans la colonie pour acheter et subvenir aux besoins de la main d’œuvre esclave chargée de la réalisation qui s’achève en 1703.
En 1674, il se défend d’une attaque des Hollandais. Lors de la Guerre d’Indépendance d’Amérique, le fort sert de bases aux forces navales françaises. A la Guerre de Sept ans, il est baptisé Fort Edward par les Anglais. Il deviendra ensuite Fort Royal, jusqu’à ce que la période révolutionnaire le nomme Fort-République. En 1802. Après l’occupation anglaise, il devient le Fort Saint-Louis. Les Anglais reprennent le fort en 1809 et l’évacuent en 1814. Entre temps, Bonaparte baptise la ville adossée au Fort, Fort-de-France, nom qui sera définitivement admis qu’après 1848. Impressionnante construction du XVIIème siècle, située à l’Est de la Baie des Flamands, jadis Bais du Cul-de-Sac, le Fort Saint-Louis est un témoin de la naissance de Fort-de-France.
Classé monument historique en 1973, il abrite le commandement de la marine des Antilles-Guyane. Le Fort Saint-Louis a été l’un des premiers éléments du système défensif de la Baie des Flamands complété par ensuite par le Fort Desaix et le Fort Tartenson, les Batteries de la Pointe des Nègres, de la Pointe des Sables, de la Pointe du Bout et de l’Ilet Ramiers.
Pour finir cette première visite de Fort-de-France, et oui il reste encore des choses à découvrir, mais une prochaine fois, voici les pieds de Virgie :-)
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