Pour notre journée du mercredi, nous sommes allées visiter l’habitation Anse Latouche à Saint-Pierre.
Cette habitation est probablement la plus ancienne habitation de la Martinique, elle a été crée par Monsieur Banchereau, riche négociant de Saint Pierre. A l’origine, il racheta plusieurs petites habitations situées sur les hauteurs et dans le vallon du quartier Anse Latouche. Il les transforma par la suite, en une seule et grande propriété fleurissante.
En mai 1717, à la suite d’une crise sucrière qui avait amené le pouvoir central à limiter la construction des sucreries en Martinique, les propriétaires-habitants se rebellent, s’emparent, près de la commune du Diamant, du gouverneur La Varenne et de l’intendant Ricouart et les conduisent sous escorte, d’habitations en habitations. Ils font étape à l’habitation Anse Latouche où ils sont séquestrés pendant plusieurs jours avant d’être embarqués de force sur le bateau en partance pour la France. Ainsi, s’achève l’affaire du Gaoulé.
Le 8 mai 1902, la plantation fut détruite par l’éruption de la montagne Pelée qui anéantit la ville de Saint-Pierre et ses 28 000 habitants. La plus grande partie des bâtiments fut détruite, mais les vestiges sont nombreux et témoignent de l’une des plus importantes et des plus complètes habitations du 17ème.La maison du maitre :Elle existait déjà sur le plan datant de 1720. De style colonial, elle était construite sur 2 niveaux.Le bassin ornemental :
Au centre du jardin à la française, un jet d’eau qui porte en son centre, la date de 1743.
Au centre du jardin à la française, un jet d’eau qui porte en son centre, la date de 1743.
La rue case negres :
C’est le quartier des esclaves. Vingt quatre cases de travailleurs étaient réparties en désordre de l’autre côté de la rivière à flanc de morne. Elle est sur le territoire de la commune de Saint-Pierre.
C’est le quartier des esclaves. Vingt quatre cases de travailleurs étaient réparties en désordre de l’autre côté de la rivière à flanc de morne. Elle est sur le territoire de la commune de Saint-Pierre.
La manioquerie :
Lieu où était traité le manioc. Pour être consommé le tubercule subit une série de transformation. Il doit être lavé puis pelé. Il est réduit en bouillis grâce à une râpe, puis on obtient une pulpe qu’il faut absolument presser afin d’en extraire le suc toxique. Cette pulpe est mise à sécher sur des platines, chauffée par des foyers. On obtient ainsi une farine blanche et fine. C’était l’aliment de base des esclaves.
Lieu où était traité le manioc. Pour être consommé le tubercule subit une série de transformation. Il doit être lavé puis pelé. Il est réduit en bouillis grâce à une râpe, puis on obtient une pulpe qu’il faut absolument presser afin d’en extraire le suc toxique. Cette pulpe est mise à sécher sur des platines, chauffée par des foyers. On obtient ainsi une farine blanche et fine. C’était l’aliment de base des esclaves.
L’indigoterie :
A l’habitation Anse Latouche, elle est composée de 3 cuves en forme d’escalier.
La plus grande, appelée « pourriture ou trempoir » servait à la fermentation des feuilles et des écorces de la plante indigo. La moyenne, porte le nom de « batterie », et servait à récupérer les eaux de la première après fermentation. La dernière, le « diablotin ou reposoir » permettait la récupération de la fécule bleue. Après égouttage, l’indigo était mis à sécher. Il était utilisé pour teindre les vêtements.
A l’habitation Anse Latouche, elle est composée de 3 cuves en forme d’escalier.
La plus grande, appelée « pourriture ou trempoir » servait à la fermentation des feuilles et des écorces de la plante indigo. La moyenne, porte le nom de « batterie », et servait à récupérer les eaux de la première après fermentation. La dernière, le « diablotin ou reposoir » permettait la récupération de la fécule bleue. Après égouttage, l’indigo était mis à sécher. Il était utilisé pour teindre les vêtements.
La coulisse a canne :
A proximité immédiate de la distillerie, on peut voir les piliers de la coulisse, sorte de toboggan qui permettait de faire glisser les cannes, cultivées en hauteur, directement au moulin.La digue et l’aqueduc :
La digue porte la date de 1716. Elle assurait la retenue d’eau indispensable à la marche de la sucrerie et à la vie de l’habitation. L’eau retenue par le barrage, est conduite par l’intermédiaire de l’aqueduc jusqu’à la roue hydraulique.Ce n'est pas un ananas !!!
A proximité immédiate de la distillerie, on peut voir les piliers de la coulisse, sorte de toboggan qui permettait de faire glisser les cannes, cultivées en hauteur, directement au moulin.La digue et l’aqueduc :
La digue porte la date de 1716. Elle assurait la retenue d’eau indispensable à la marche de la sucrerie et à la vie de l’habitation. L’eau retenue par le barrage, est conduite par l’intermédiaire de l’aqueduc jusqu’à la roue hydraulique.Ce n'est pas un ananas !!!
3 commentaires:
Très sympa de revoir toutes ces photos
et explications.
Depuis deux jours, ici c'est tout blanc.
Gros bisous
très beau et super intéressant.
On en redemande. Bisous.
et c'est pas fini, il reste encore des postes à mettre sur votre venue ici.
Après y'aura beaucoup moins de chose à dire, en attendant d'avoir d'autres visite.
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