18 mai 2010

Saint Martin [1]

Histoire

Voilà un peu d'histoire avant de vous racontez notre séjour.

Partagée entre deux pays, Saint Martin est une île de 86 km² dont 52 km² pour la partie française. Elle compte 36 000 habitants.
L'histoire de Saint-Martin s'inscrit dans le cadre du peuplement progressif des îles entre Miami et le Venezuela.

De petite superficie et d'un profil guère attractif alors, les débuts de l'ère coloniale de l'île s'articulent surtout autour de la piraterie, un phénomène complexe (flibuste, corsaire, boucaniers) qui résulte à ses débuts comme une réaction au monopole hispano-portugais et qui prend de l'ampleur avec le temps. Il faut attendre en effet, la fin du XVIè et début XVIIè siècles pour que de nouvelles puissance comme l'Angleterre, la France et la Hollande apparaissent définitivement dans la région. Ceci aura pour effet d'être convoitée sans cesse par les uns et autres, au gré des conflits, des conjonctures ou encore des bras de fer. Une certaine cohabitation franco-hollandaise s'instaure sur des bases plus solides le 23 mars 1648 (Mont des Accords). Il ne s'agit que d'une poignée d'hommes à cette époque. Les Français occupent la partie regardant l'île Anguilla, et les Hollandais le quartier du Fort et des environs. Ils exploitent les produits phares des débuts de l'histoire coloniale, soit le tabac, le coton, l'indigo et le manioc. La canne à sucre arrivera un peu plus tard.
Ce traité devient la base d'une prise de conscience commune visant à instaurer une paix définitive et à développer l'économie, dont le principal pilier est l'assurance de la libre circulation des marchandises. En 1815, la signature du traité de Vienne met un terme aux déchirements coloniaux, assurant définitivement la prédominance franco-hollandaise. En 1848, l'esclavage est aboli dans la partie française de l'île et en 1863 dans la partie hollandaise.
Peu à peu, les échanges commerciaux déclinent ... la production sucrière cesse en 1875, celle du coton s'arrête en 1923, les salines ferment leurs portes dans les années 1950. Ce déclin économique contraint de nombreux Saint Martinois à l'exil.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la partie française de l'île reconnait le gouvernement de Vichy et par contrecoup subit le blocus des forces alliées. La guerre contribue largement à l'américanisation de l'île, dont les Etats-Unis sont le fournisseur unique. Une période faste qui voit apparaître des trafiquants et avec eux des fortunes s'amasser. Le marasme économique de l'île persiste jusque dans les années cinquante.
Par la suite, un développement économique, lié au tourisme sous l'impulsion du secteur hollandais, transforme l'île en l'un des centres touristiques le plus fréquenté de la Caraïbe.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ma tante habite à st martin !
bisous
CB